Auguste Bellanger est né à Villette (Seine-et-Oise) le 19 mars 1862 de parents négociants.
C’est probablement à Cernay , lieu privilégié des balades dominicales des années 90 qu’Henri rencontre Auguste Bellanger, alors jeune peintre. Bons vivants et épris tous deux de liberté, ils se lieront d’une amitié fidèle qui durera toutes leur vie.
Au moment de l’essor des premières stations balnéaires il loua à Piriac l’une des vieilles demeures de la place de l’Église où il vint s’installer avec sa jeune épouse Lucie, fille d’Emmanuel Biagioni (sculpteur). Malgré l’agrément de sa résidence, il fut très vite attiré par La Turballe et y fit construire sa demeure « Ker Loch » qui devint vite un havre pour tous les artistes du voisinage et pour ses amis cyclistes Parisiens. Boinet d’abord puis Henri y seront propriétaires d’une maison.
Il consacra sa vie à la peinture et à la poésie mais la plupart de ses œuvres furent détruites par les allemands qui occupèrent sa maison pensant la seconde guerre mondiale.
il mourut le 27 septembre 1933 à La Turballe des suites d’une opération. Il est enterré au cimetière de La Turballe et une avenue de cette ville porte son nom.
(plus d’infos sur Les 3B de la Turballe » de G. Javel).
Quelques toiles attribuées à Auguste et retrouvées sur internet
Trouvé sur le web, toile de 1904. Cette croix se trouve sur la commune de La Turballe à l’intersection de la rue de la Fontaine avec le chemin des Landes et le chemin de Brandu.
Œuvres retrouvées chez quelques amateurs
Comme beaucoup d’artistes, il fait don de ses œuvres à ses amis. Les possesseurs actuels, descendants ou amateurs d’art nous permettent de les redécouvrir aujourd’hui.
le 14 juillet 1903 Henri écrit dans son carnet: «Avant déjeuner, entrée solennelle de ces dames et d’Auguste flanqué de Cécile, toutes pourvues de fleurs qu’elles m’offrent pour ma fête. J’embrasse tout le monde ce qui navre Auguste qui n’a pas de prétexte pour en faire autant. Je le dédommage en le bisant aussi car ce brave ami, reprenant un bouquet déjà offert, y joint un bon pour une étude à livrer fin décembre.» L’étude dont il est fait mention dans ce texte est très probablement cette représentation des marais salants de la Turballe signée A Bellanger et avec la mention «à mon ami Henri André» datée de 1904 (donc offerte avec un peu de retard!).
Une autre œuvre de notre ami, représentant le bureau d’Henri à son (dernier) domicile, rue Médicis à Paris. Caroline Berger, arrière (arrière) petite nièce d’Henri, qui a vu trôner ce tableau toute sa jeunesse dans l’appartement de ses grands-parents nous permet de le contempler.
2 œuvres découvertes sur Leboncoin et que Moïse Philipot, antiquaire à Nantes nous permet de découvrir.
Toile représentant Charles Nicol, cuisinier du restaurant-hôtel éponyme de La Turballe. Lieu incontournable où se retrouvent quotidiennement la bande d’amis pour l’apéritif, une partie de manille ou un banquet bien arrosé.
Dédicace: “l’estomac reconnaissant, 1898”
Gouache représentant le port de la Turballe, Offerte à Eugène Abot en 1904. Ce personnage n’est pas mentionné dans les carnets. Cependant, après recherche généalogique, il apparait que Eugène a épousé en 1904 Eugénie Nicol, sœur du cuisinier Charles Nicol. La dédicace, “de tout cœur” semble accréditer cette hypothèse.
Trouvé sur Leboncoin à un prix raisonnable une huile sur toile de 1907 représentant probablement un paysage de la presqu’ile de Guérande.
Le détail à droite représentant un clocher? carré avec toit à deux pentes (clocher à bâtières) pourrait aider à la localisation de l’œuvre. Avis aux amateurs.
Quelques poèmes…
Laisser un commentaire